Parodies sur la marche des Francs-Maçons
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Ces pages sont les pp. 37-40 du premier recueil du chansonnier de Naudot ; elles n'apparaissent pas dans les toutes premières éditions, mais sont quand même antérieures à la parution du second recueil.
L'air est, pour les deux chansons, celui de la Marche des francs-maçons de Naudot, qui ouvre le recueil.
Parodie doit être pris ici au sens doné par Jean-Jacques Rousseau dans son Dictionnaire de musique en 1767 :
Parodie : Air de symphonie dont on fait un air chantant en y ajoutant des paroles. Dans une musique bien faite le chant est fait sur les paroles, et dans la parodie les paroles sont faites sur le chant : tous les couplets d’une chanson, excepté le premier, sont des espèces de parodies.
Sous le titre Rondeau, cette chanson est reproduite au Recueil de chansons des francs-maçons à l'usage de la Loge de Ste Geneviève. Le lecteur se rapportera à cette page pour les commentaires.
Elle figure au CD de Bernard Muracciole 275 ans de Chants maçonniques.
Première Parodie
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[Rondeau]
La
main aux armes,
Frères, |
Quel
don fut jamais plus précieux ? Nous tenons de nos Ayeux Un secret impénétrable. Qu'il soit inviolable. En tous lieux, même à table, Craignons qu'un profane curieux N'en puisse instruire nos envieux. [Au Rondeau] La main aux armes, Frères, Fleau de la mélancolie, [Au Rondeau] La main aux armes |
Aux pp. 29-31 du recueil de la Veuve Jolly, on trouve le même texte, mais avec une partition différente.
Banissons
D'ici verres et flacons,
Ce n'est qu'au bruit des canons
Qu'on célèbre nos mistères.
participe de la volonté - voir également une page du chansonnier de Sainte-Geneviève - de généraliser les novations du vocabulaire maçonnique consistant à remplacer les verres et les flacons par les canons et les barriques (de poudre). Dans les premiers temps de la maçonnerie française, on ne parlait en effet encore que de verres, voir par exemple les mots Que par trois fois un signal de nos verres ou buvons à leurs santés, Et vuidons tous nos verres dans la Chanson des Apprentis du même chansonnier de Naudot.
Nous renvoyons à la page correspondante du Recueil de chansons des francs-maçons à l'usage de la Loge de Ste Geneviève pour les commentaires sur cette seconde parodie.
Réunissons
mes Frères, Les Cieux
nous ont rendu ce Héros, Chantons
cette double victoire; |
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