C'est icy le Séjour

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Cette chanson est, à la p. 91, la dernière du chansonnier de Naudot. On remarque la symétrie de la partition avec celle de la Chanson des Maîtres du même recueil.

C'est ici le séjour,
qu'habite l'innocence,
Nous qui formons sa cour,
Respectons sa présence.

 

Que nos coeurs et nos voix,
célèbrent son Empire ;
Et que ses douces loix
Règnent sur tout ce qui respire. 

 

 

On retrouve cette chanson dans de nombreux autres chansonniers du XVIIIe - mais pas dans La Lire maçonne ni le recueil de Ste-Geneviève -, particulièrement à de nombreuses éditions des divers Recueils de Jérusalem et de ceux qui lui sont associés.

Le texte est généralement le même.

Par contre, à la p. 132 du Recueil de chansons pour la maçonnerie des hommes et des femmes (Recueil de Sophonople), le couplet 2 est modifié comme suit :

Que nos coeurs et nos voix,
Et tout ce qui respire,
Suivent les douces loix
D'un si charmant empire.

 

On remarque qu'ici l'air mentionné est celui du classique Chant des Apprentis.

 

Il existe une autre chanson ayant le même incipit, mais totalement différente pour le reste.

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