Chanson des Maîtres
cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre l'air correspondant à la partition des pp. 14-15 ci-dessous.
cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre celui correspondant à la variante des pp. 16-17.
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Tous de concert chantons CHŒUR. A l’art royal, plein d’une noble ardeur, Les rois les plus
puissans, Par leur
postérité, De là tout
l’Occident Nous qui voyons ce tems, |
Ces pages sont les pp. 14 à 17 du chansonnier de Naudot.
On notera la parenté entre ces partitions et celle donnée pour la Chanson des Maîtres par Anderson (cliquez ici pour l'entendre)
On trouve la même chanson, entre autres :
(sur un air différent) au Chansonnier de la Tierce (Chanson des Maîtres)
(avec quelques variations de texte) à la Lire maçonne (Chanson des Maîtres)
aux pages 1 à 3 du Chansonnier de Ste Geneviève (Chanson des Maîtres), avec la même partition que celle de Naudot
aux pp. 28-9 (sous le titre Chanson par le Frère de Lansa) du Nouveau Recueil de discours et chansons maçonnes, à l'usage de toutes les Loges régulières
au Recueil de chansons franc-maçonnes à l’usage de la loge de l’Union paru à Francfort en 1764 (pp. 21-3)
aux pages 29-31 du recueil de Sophonople
aux Chansons pour les Santés de Le Bauld-de-Nans, avec la même partition que celle de Naudot
à la Lyre Maçonne de Le Bauld
dans la partie francophone du Free-mason's vocal assistant paru à Charleston en 1807 (p. 175)
au chansonnier de Holtrop de 1806
au chansonnier de Telonius (avec une partition polyphonique)
à la partie francophone du chansonnier des 3 Globes (pp. 309-10 de l'édition de 1810)
On peut l'entendre, dans l'interprétation de Bernard Cottret (baryton), accompagné au clavecin par Marcelle Charbonnier, sur l'album Musiques maçonniques (EMI Classics CDZB 69567) de Roger Cotte (présenté sur le site Amazon.com).
Une partition identique à la première ci-dessus (avec le même texte) figure à la première édition (1771) du chansonnier de von Hymmen pour la Loge des 3 Globes, Freymäurerlieder mit Melodien.
On trouve aussi, sur une page du très riche site Poèmes satiriques du XVIIIe siècle et sous les références $5650 et Bibliothèque Mazarine, manuscrit de Castries 3989, pp. 311-14, le même texte mais avec la date (antérieure !) 1736 et la mention d'air Lancelot Turpin. On peut voir ici cet air, qui n'a rien de commun. Faut-il en conclure qu'avant que la mélodie d'Anderson lui soit adaptée, le texte avait déjà été chanté sur un autre air ?
On rencontre le texte du refrain à la couverture d'un document (trouvable ici), portant la date du 20 juillet 1787, qui constitue une version manuscrite du futur Régulateur du maçon.