Eloge de la maçonnerie
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Nous avons trouvé ce cantique aux pp. 290-1 des Mélanges de philosophie, d'histoire et de littérature maçonnique publiés à Ostende dans les années 1820.
Il constitue une version plus complète (7 couplets au lieu des 3 qui sont ici les premier, 2e et 6e) d'un cantique dont nous connaissions déjà une version plus ancienne (1807) sur le même air, où il était attribué à Claude-Jérôme Burgaud (abrégé ici en J. B.). Burgaud et l'auteur des Mélanges, Bernaert, se connaissaient, comme on peut le voir ici.
Cet éloge de la maçonnerie se plaît à en évoquer tous les charmes et toutes les vertus, qui font le bonheur du maçon. En premier lieu vient évidemment (couplet 1) l'égalité pure. Comme souvent aux chansonniers des XVIIIe et XIXe siècles, la société maçonnique est ensuite décrite comme un véritable négatif de la société profane.
Cypris (ici mal orthographiée Cipris : le nom fait référence à Chypre) est un autre nom de Vénus-Aphrodite, cependant que Plutus (nom romain de Ploutos) est la divinité de la richesse (d'où le mot ploutocrate). Plutus se repaît d'alarmes cependant que Cipris vend trop cher ses dons (cfr couplet 2) évoque donc, aux yeux de l'auteur, la vanité de la quête de la richesse et de l'amour, opposée à la quiétude (ou à l'ataraxie) du milieu maçonnique.
Tolérance Le 5e couplet est un nouveau témoignage, particulièrement explicite, de l'affirmation de la tolérance maçonnique en matière de religion, telle qu'également exprimée, à la même époque, par divers auteurs, par exemple : Legret : Chrétiens, païens, quelle que soit votre secte, dans les Bluettes maçonniques : Issu de Rome, ou de Carthage, Cuvelier de Trye : Depuis Canton jusques à Rome, |
Voir ici concernant l'air l'Amitié vive et pure.
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ÉLOGE DE LA MAçoNNERIE, CANTIQUE.
air : L'Amitié vive et pure.
Voulez-vous que les hommes,
Une vaine fumée
Cours après la fortune
Que le savant s'épuise
Que sur toute la terre
Dans cette aimable enceinte
Salut au Vénérable J. B. |