Les paroles
originales du
Chant du Départ ...
(extraits)
La Victoire, en
chantant,
nous ouvre la carrière
(*)
La liberté guide nos pas.
Et du Nord au Midi la trompette guerrière
A sonné l'heure des combats.
Tremblez, ennemis de la France
Rois ivres de sang et d'orgueil
Le peuple souverain s'avance
Tyrans, descendez au cercueil !
(*) ou (selon
les versions) : la barrière
Refrain
La République nous appelle,
Sachons vaincre ou sachons périr,
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir (bis) ...
De nos yeux maternels
ne craignez point les larmes
Loin de nous de lâches douleurs!
Nous devons triompher quand vous prenez les armes
C'est aux rois à verser des pleurs.
Nous vous avons donné la vie,
Guerriers, elle n'est plus à vous,
Tous vos jours sont à la patrie
Elle est votre mère avant tout.
De Barra, de Viala
le sort nous fait envie
Ils sont morts, mais ils sont vaincus.
Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie!
Qui meurt pour le peuple a vécu
Vous êtes vaillants, nous le sommes
Guidez-nous contre les tyrans
Les républicains sont des hommes
Les esclaves sont des enfants.
Sur le fer devant Dieu,
nous jurons à nos pères
A nos épouses, à nos soeurs
A nos représentants, à nos fils, à nos mères
D'anéantir les oppresseurs,
En tous lieux, dans la nuit profonde,
Plongeant l'infâme royauté,
Les français donneront au monde
Et la Paix, et la Liberté.
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... et celles de l'Hymne à la Nature
du recueil d'Orcel
Ame de l'Univers, ô toi dont
la présence
Partout se révèle à nos yeux,
Voici les Maçons, à la toute-puissance
Offrir leurs hommages et leurs vœux
Exauce en ce jour leur prière,
Qu'ils puissent dans ces saints parvis,
Voir briller enfin la lumière
Sur tous les peuples réunis.
Refrain
Soutiens dans leur noble entreprise,
Bienfaisante Divinité,
Ceux qui prennent pour leur devise :
Vertu, Justice, Humanité ! (bis)
De l'antique âge d'or ramenons l'innocence ;
Sachons, instruits par le malheur,
A l'homme juste et bon donnant la préséance,
Parmi nous fixer le bonheur.
Ennemis de toute imposture,
Défenseurs de la vérité,
Opposons le calme à l'injure,
Le bon droit à l'iniquité.
Que toujours la concorde à nos travaux préside
;
Jamais de haine dans nos cœurs ;
L'estime pour lien, la sagesse pour guide,
Voilà les règles de nos mœurs.
Pour notre doctrine sacrée
Point de frivoles ornements ;
Mais que la raison éclairée
En cimente les fondements.
Appelons le profane, en lui donnant l'exemple
De la douce fraternité,
Du bandeau de l'erreur délivré dans ce temple,
Qu'il voie enfin la Vérité !
Sous la symbolique bannière,
Marchons, invoquant Jéhova,
Et sur tous les points de la terre,
Faisons fleurir l'Acacia !
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... comparées
à celles de l'Hymne à la Nature sous le symbole d'Isis de
1808
Auguste déité que le profane outrage,
Isis, vois en nous tes amis,
Ame de l'univers, reçois le pur hommage
Des Maçons dans ce temple admis.
Que par eux ton culte prospère ;
Et, plus dociles à ta voix,
Puissent les enfans de la terre
Vivre un jour sous les mêmes lois !
Refrain
Guide nous dans notre entreprise,
Bienfaisante divinité,
Nous aurons toujours pour devise :
Vertu, justice, humanité !
De l'antique Age d'Or ramenons l'innocence,
Instruits enfin par le malheur,
A l'homme utile et bon donnant la préséance,
Fixons parmi nous le bonheur,
Opposons à toute imposture,
La pure et simple vérité,
Le raisonnement à l'injure,
Le calme à la perversité.
Que toujours la décence à nos travaux préside,
De la gaieté, jamais d'aigreur,
L'estime pour lien, et la raison pour guide,
Le plaisir pour ordonnateur.
Dégageons la Maçonnerie
De tous futiles ornemens,
Qu'une aimable philosophie
En cimente les fondemens.
La céleste beauté de l'Ordre Maçonnique,
Se cache aux regards des méchans,
Loin de nous l'homme vil, l'orgueilleux, l'empirique,
Les esprits faux, intolérans.
En vrais enfans de la lumière
Partout respectons Jéhova,
Et sur l'un et l'autre hémisphère,
Faisons fleurir l'Acacia !
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