La Roche
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Aux pages 72 et 73 du Tome VII des Annales maçonniques de Caillot (ce volume est accessible sur Google Livres), figure ce cantique.
Il montre que les Frères Merché-Marchand et Lafon, par exemple, n'étaient à l'époque pas les seuls Vénérables à bénéficier des attentions chantantes de leur Loge.
Jean-Louis Nicolas DELAROCHE était bien en 1809 le Vénérable des Frères Unis (qui, n'ayant pas encore alors connu la douloureuse épreuve d'une séparation, n'avaient pas encore ajouté Inséparables à leur titre distinctif) ; selon le fichier Bossu, il fut officier de Grand Orient en 1812.
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LA ROCHE (*),
Air : Au soin que je prends de ma gloire. Traversant la liquide plaine, Jamais, selon moi, notre temple Cependant quoiqu'inébranlable, Chapon, Elémosinaire
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Le Frère Chapon, Elémosinaire de la Loge, est également l'auteur d'une Ronde maçonnique pour la Loge des Arts et de l'Amitié, qui figure à la p. 239 du même volume des Annales ; d'après Bossu - qui ne mentionne pas sa source - il aurait également interprété ce cantique de Boubée à un banquet de la Loge les Arts et l'Amitié.
L'Elémosinaire de la Loge est plus couramment appelé aujourd'hui son Hospitalier. Elémosinaire signifie aumônier, non au sens religieux du terme, mais au sens de distributeur officiel des aumônes ; les deux mots ont la même racine, le grec eleémosunê, pitié (on retrouve d'ailleurs ce radical dans Kyrie eleison, Seigneur ayez pitié) ou le latin eleemosynarius.
Voir sur l'air Au soin que je prends de ma gloire.