Chant maçonnique par Fouchet
Le Rameau d'or d'Eleusis publié par Marconis de Nègre en 1861 contient (pp. 490-1) ce Chant maçonnique tout en mentionnant (en note de bas de page) que l'auteur en est le Frère Fouchet.
Mais il s'agit en réalité d'un patchwork où ce dernier a réutilisé sans la moindre gêne (on voit ici qu'il est coutumier du fait) des textes antérieurs dont il n'est aucunement l'auteur ; nous avons pu noter par exemple que :
La partie numérotée 2 (Déjà vers l'Orient, sur un char de lumière) est recopiée - moyennant une réécriture du 4e vers - d'un couplet tiré du roman pastoral Galatée de Florian (1789)
La partie numérotée 6 (Tout est bienfait dans la nature) recopie (dans un ordre différent) les strophes VIII à X du poème La miette du banquet récité par Escodeca en 1842, lors de l'installation solennelle, par ses soins, de la nouvelle Loge niortaise les Amis de l'Ordre
La partie numérotée 7 (Du soleil la vive lumière) est purement et simplement recopiée d'un couplet du siècle précédent.
Les 4 premiers vers (Du noble emploi que Dieu t'impose) de la partie 8 sont à peu de choses près les 4 derniers d'une Ode maçonnique de Crouzet parue dans le volume 2 des Annales maçonniques
Il n'y a pas de mention d'air.
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CHANT MAÇONNIQUE
1. UNE VOIX. Voici le moment du réveil,
2. ENSEMBLE. Déjà vers l'Orient, sur un char de lumière,
3. plusieurs voix. Voyez ce dôme sans nuage,
4. une voix. Je suis l'étoile vagabonde
5. plusieurs voix. Frères, inclinons-nous par devant la lumière.
6. ENSEMBLE. Tout est bienfait dans la
nature,
7. ENSEMBLE. Du soleil la vive lumière
8. une voix. Du noble emploi que Dieu
t'impose, |