Cantique sur l'Espérance
En cliquant ici (midi) ou ici (MP3), vous entendrez l'air alternatif proposé (Lindor)
Ce cantique est extrait (T. 1, p. 169 - ce tome est accessible sur Google-livres) des Annales Maçonniques du Frère Caillot (Paris 1807).
CANTIQUE SUR L'ESPéRANCE Fait et mis en musique par le Frère
Plane, On peut le chanter sur l'air : Je suis Lindor.
N'attendez pas la plaintive
romance ;
L'infortuné qu'assiège l'indigence
Des vastes mers franchissant la distance, |
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Des longs malheurs qui désolaient la France,
Enfin renaît la douce confiance
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Daniel Ligou le cite (p. 106) dans Chansons maçonniques des 18e et 19e siècles (ABI éd.).
Le cantique témoigne de la relance des activités maçonniques après le coup d'arrêt occasionné par la Révolution, auquel le texte fait clairement allusion (Des longs malheurs qui désolaient la France - J'ai vu gémir nos frères dispersés - L'autel désert, nos Temples renversés ...).
Il s'agit évidemment ici de la Loge parisienne l'Espérance, qui selon Bésuchet fut constituée le 28.9.1802 (qui est donc la date de ce cantique), et non de la bruxelloise du même nom, constituée en 1805 ni de la bernoise.
Cette Loge est également mentionnée ici et ici.
Voir ici sur le compositeur, le Frère Plane.
Voir la partition de l'air alternatif proposé, la partition originale semblant perdue.