La devise du maçon
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Voilà une chanson bien intéressante, en ce qu'elle identifie le modèle maçonnique à celui de l'honnête homme.
Ces pages sont les pp. 232 et 233 de l'édition 1766 de La Lire Maçonne. Les éditions 1775 et 1787 préciseront, comme beaucoup des éditions ultérieures ci-dessous, que l'air est celui de la Devise.
La chanson figurait déjà (p. 221) à l'édition 1763.
On la retrouvera dans de nombreux chansonniers du XVIIIe, notamment dans diverses éditions des Chansonniers de Jérusalem (p. 123 de l'édition dite A, p. 88 de l'édition dite B, p. 146 de l'édition dite C, p. 122 de l'édition dite D, ainsi que dans des chansonniers apparentés (p. 114 de la Lyre maçonne pour le Marquis de Gages, p. 147 de l'édition 1779 du recueil de Lausanne).
On la trouve aussi au Recueil précieux de la Maçonnerie Adonhiramite (par exemple ici, à la p. 135 d'une des éditions 1787).
On la retrouvera encore (p. 137) à la Muse maçonne de 1806, au Code Récréatif des Francs-Maçons (p. 241), et dans la partie francophone du Free-mason's vocal assistant paru à Charleston en 1807 (p. 185).
Et enfin aux pp. 83-4 du recueil d'Orcel en 1867, sous le titre La devise du franc-maçon - couplets.
la devise du maçon.
Ce que l’on nomme
Franc-Maçon, |
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Il fonde tous
ses sentimens
Sachant dompter les vains
désirs,
Victime d’un faux préjugé, |