Fabry GARAT
Nous n'avons pu trouver, ni image, ni enregistrement d'une oeuvre, (ni même la date de décès !) de Joseph-Dominique-Fabry Garat, dont on sait peu de choses en dehors de ce qu'en dit Fétis dans sa Biographie universelle des musiciens, à savoir :
D'après Paul Lafond dans son ouvrage Garat (p. 351), il chantait encore fort agréablement à l'âge de soixante-neuf ans. |
Mais nous avons également pu relever :
que certaines de ses mélodies parurent en 1817 à Paris dans l'Almanach Lyrique des Dames :
ALMANACH Lyrique des Dames, à Paris, Chez Janet et Cotelle, Rue St. Honoré No. 125 / Rue Neuve des petits Champs No. 17. / Et chez Janet, Libraire, Rue St. Jacques, No. 59. [1817] 80 pp. Avec gravures. Mélodies avec accompagnement de harpe ou de piano par Lamparelli, Gatayes, Courtin, Lafont, Victor de C***, Plantade, Meurger, Pacini, Darondeau, Gail, Naderman, Ficher, Fabry-Garat et Lefebvre.
que - comme l'autre Garat - il était maçon, puisque c'est bien le Frère Fabry Garat qui est l'auteur en 1807 d'un Chant funèbre maçonnique en l'honneur de Montaleau et en 1806 d'un Chant funèbre et de Stances, qu'il chanta lors de la pompe funèbre de la Chère Soeur Elisabeth-Fortunée Muraire. Il est aussi désigné ici comme membre de la Loge d'Anacréon, dans laquelle il chanta une pittoresque adaptation d'un grand succès de son frère Pierre-Jean.