Hommages funèbres à Roëttiers de Montaleau
Cliquez ici pour entendre le début de l'hymne du Frère Moilin, enregistré par Bernard Muracciole sur son Livre-CD Chants maçonniques des Hauts Grades, sur un air de sa propre composition.
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Roëttiers de Montaleau Alexandre Louis Roëttiers de Montaleau (1748-1808) - qu'il ne faut pas confondre avec l'auteur du texte d'une chanson reprise sur ce site - joua un rôle éminent dans l'histoire de la maçonnerie en France. Une source précieuse à son sujet est l'ouvrage de Jacques Tuchendler (préfacé par Pierre Mollier), Les Roëttiers de la Tour et de Montaleau, orfèvres, francs-maçons, industriels XVIIIe et XIXe siècles (L'Harmattan, 2013), qui corrige plus d'une idée reçue à son sujet. Porset, citant Bésuchet, le décrit ainsi dans son commentaire sur l'ouvrage de Louis Amiable, Une loge maçonnique d'avant 1789, la loge des Neuf Soeurs :
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(collection Baylot ; les inscriptions sur les classeurs sont Chambre symbolique et Chambre d'administration) |
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Une fête brillante célébra cette fusion longtemps inespérée. L'horizon maçonnique s'obscurcit de nouveau par les prétentions de quelques frères du rite écossais, dit du 33e degré à établir une contre-puissance. Le prudent Roettiers de Montaleau vit le danger, et résolut de le faire cesser. Par ses soins, son adresse, son esprit conciliateur et ses vues toujours pures, il concilia toutes les opinions et obtint le concordat du 5 décembre 1804 qui réunit ce rite au Grand Orient où il est depuis longtemps professé concurremment avec le rite français. Cette belle vie de notre illustre frère cessa malheureusement le 30 janvier 1807 ; Roettiers de Montaleau fut regretté de l'ordre entier. Le Grand Orient lui fit faire des obsèques magnifiques dans l'église de Saint-Sulpice ; il y assista en corps ainsi que les vénérables et députés des différents ateliers de l'orient de Paris. C'était le premier hommage de ce genre que le Grand Orient rendait à son chef.
Divers hommages funèbres à Montaleau occupent les pp. 197 à 246 du Tome V des Annales maçonniques de Caillot, volume qui est accessible sur Google-Books.
Ils comprennent plusieurs parties musicales, que nous présentons sur des pages séparées :
(pages 209 à 211) une suite de pièces chantées au cours de la cérémonie
(pages 227 à 229) des Stances religieuses sur une musique de Gaveaux
(page 235) un Chant funèbre sur une musique de Fabry Garat.
Mais nous disposons aussi d'un autre hommage funèbre musical à Montaleau, dû à Moilin et imprimé sur feuille volante :
Signalons également, même s'il ne s'agit pas d'une chanson, ce quatrain, trouvé à la p. 157 de la Lyre maçonnique de 1810.
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QUATRAIN
fait lors des honneurs funèbres rendus à la mémoire du Respectable Frère Roettiers-de-Montaleau, représentant particulier du Grand Maître de l'Ordre.
Comment de notre illustre Frère |