Isidore ZEREZO
En cliquant ici, vous entendrez un fichier midi de son cantique Les FrancsMaçons et le Clergé belge
Isidore-François-Antoine Zerezo de Tejada (1811-1874) naît à Bruxelles d'une famille évidemment espagnole d'origine. Il y est l'élève de Charles-Louis-Joseph Hanssens, ensuite il part à Paris se perfectionner avec Reicha puis Cherubini. En 1837, à La Monnaie de Bruxelles, est créé son opéra-comique en un acte Il signor Barilli.
Il mène simultanément, sous le pseudonyme de Lorezzo, une carrière de baryton en Belgique, France et Hollande.
En 1847 il s'installe à La Haye où il donne des cours d'harmonie au Prince d'Orange, mais revient bientôt à Bruxelles.
On lui doit, outre trois autres opéras (dont un, Hélène et Gabrielle, fut créé à Saint-Quentin, et dont les deux autres, la Rosière de soixante ans et Basilio e Figaro, ne furent jamais joués), des mélodies publiées à Paris, Milan et Bruxelles, et de la musique religieuse.
Il est aujourd'hui totalement oublié, et la rue qui portait son nom à Bruxelles, dans le quartier chaud de la gare du Nord, a même disparu lors de la bruxellisation de ce quartier.
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C'est par la mention du Frère Zerezo comme compositeur de la musique de trois chansons maçonniques de Defrenne que nous connaissons son appartenance à la Loge des Amis Philanthropes : |
Cantique d'Installation de la Loge de la Réconciliation
les Outils maçonniques
Zerezo figure également (mais avec une légère discordance de prénoms : il est ici désigné comme Alphonse-Isidore) au Tableau de la Loge bruxelloise les Vrais Amis de l'Union avec la mention suivante : Artiste musicien affilié en qualité de membre honoraire le 13-12-5838 - 22è - Saint-Josse Ten Noode. A l'époque, la double appartenance, généralement à titre honorifique, n'était pas rare entre les Amis Philanthropes et les Vrais Amis de l'Union, ce fut notamment le cas de Campenhout et de Defrenne.