Im Namen der Armen
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Le recueil du 2e trimestre de la première année (1784) du Journal für Freymaurer de Vienne contient (pp. 227-8) le texte et (en pages hors texte) la partition de ce Lied im Namen der Armen (au nom des pauvres).
Ces pages hors texte n'ont malheureusement pas été dépliées lors de leur photographie par les caméras-robots de Google, ce qui rend inexploitables leurs images publiées sur le web. Nous avons cependant pu nous en procurer des photos, de moindre qualité technique mais complètes et d'une lisibilité suffisante.
Nous avons pu identifier le Frère G. L**n mentionné comme auteur : ce poème figure en effet (pp. 161-2) dans le chapitre Freymaurergedichte du recueil (Vienne, 1788) Gedichte de Gottlieb Leon (1757-1832 ; c'était un proche de Mozart), sous le titre Tafellied um Almosen für die Armen (chanson de table pour l'aumône pour les pauvres).
Le Frère H**r mentionné comme compositeur a pu être identifié comme Johann Holzer.
C'est sur la base d'une similitude structurelle avec ce cantique que certains musicologues attribuent maintenant à ce dernier la réelle paternité du K. 623a de Mozart.
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Lied im Namen der Armen. Mit Musik.
Zwey Stimmen. Brüder, hört das Flehn der Armen, Zweyte Stimme. Hört, der blinde Greis am Stabe Beyde. Seht, dort falten
arme Waisen, Erste Stimme. Höret jener Wittwe Klagen: Zweyte Stimme. Seht, selbst unsers Bunds Genossen Beyde. Brüder, hört das Flehn der Armen, Br. G. L**n. |
[projet de traduction]
Au nom des pauvres
Frères, écoutez la supplique des pauvres
Ecoute le veillard aveugle au bâton
Vois là de pauvres orphelins,
Ecoutez les plaintes de ces veuves
Voyez
même des compagnons de notre association
Frères, écoutez la supplique des pauvres
Frère G. L**n. |
On trouve (pp. 78-81) le même texte (à quelques minimes détails près), mais avec une autre partition, dans le recueil (1785) Freimaurerlieder in Musik gesetzt zum Gebrauch einiger Logen in Riga und Livland sous le titre Aufmunterung zur Wohlthätigkeit (encouragement à la bienfaisance).
Ici, il y a aussi deux voix, mais toujours ensemble et jamais en alternance, et tous les couplets (de 6 vers, le 6e étant repris en choeur) se chantent comme le premier.
Le recueil (1795) Freimaurer Lieder mit Melodien, herausgegeben von Böheim donne également pour le même texte cette partition (n° 20 du volume 2) d'Ambrosch, sous le titre Armenlied (chant des pauvres) :