Kettenlied
(Chaîne d'Union) 

Comme cela est très fréquent dans le chansonnier allemand (et très rare dans le chansonnier français), le même texte peut connaître plusieurs mises en musique différentes.

C'est le cas de ce poème (parfois intitulé Schlusslied, chant de clôture, ou Kettenlied, chant pour la Chaîne d'Union) d'Aloys Blumauer. 

Sa version reproduite à l'image ci-dessous provient du Volume 3 (p. 134) des Aloys Blumauer's gesammelte Werke. On en trouve diverses variantes, notamment :

On trouve ci-dessous une autre version et une traduction (fort libre), qui était antérieurement disponible sur le web mais en a disparu.

Wir folgen dem schönsten der Triebe
Der Menschen mit Menschen verband
Und reichen zur Kette der Liebe
Wohlwollend einander die Hand. 

Wir ehren die Loge, sie bindet 
Die Herzen der Maurer allein.
Auf! Schlinget die Kette und windet
Die Rosen der Freude darein.

Ihr suchet das Ende vergebens,
Wir brechen die Kette nicht ab.
Sie reichet vom Osten des Lebens
Bis hin in den Westen ans Grab.

Nous suivons la voie la plus belle
Unissant tout le genre humain.
Nouons la chaîne fraternelle
Et marchons la main dans la main.

Nous sommes la Loge qui scelle
Le coeur des Maçons tous pour un
La Chaîne d'Union nous appelle,
Son ordre est un ordre divin.

La Chaîne jamais ne succombe.
Vainement cherche-t-on sa fin
De notre naissance à la tombe
De l'Est au Couchant, c'est le lien.

Nous avons pu recenser un certain nombre de mises en musique de ce texte :

Selon une page du riche site du Dr. Roland Müller, il y aurait également une version par Nägeli (qui sauf erreur n'était pas maçon) en 1810.

Dans son ouvrage Musik und Freimaurerei (Florian Noetzel Verlag, 2016), Heinz Schuler signale aussi une version par Johann Baptist Krebs, le fondateur en 1835 (et longtemps Vénérable) de la Loge de Stuttgart Wilhelm zur aufgehenden Sonne.

Signalons aussi une version plus récente, à laquelle nous consacrons une page séparée.

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