Autre
marche
A la gloire du T.
R. G. M.
Cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre le fichier sonore de cette partition
La première édition que nous connaissions de cette chanson, qui constitue une version chantée (autre que celle-ci) de la Marche des francs-maçons de Naudot, se trouve en 1751 aux pp. 9-11 des Chansons de l'Ordre de l'Adoption ou la Maçonnerie des Femmes.
Après quelques transformations de forme, la chanson, avec la même partition dans un autre ton, sera récupérée par La Lire Maçonne.
On voit ci-dessous en colonne 1 la reproduction des pp. 448 à 450 de ce recueil et dans les deux colonnes suivantes la comparaison des textes.
Les Grands Maîtres, respectivement W..... et B...., à qui s'adresse cette chanson sont vraisemblablement les barons Van Wassenaer et Van Boetzelaer.
Texte de l'Adoption
Marche des Maçons à la Louange du Respectable G. M. de l'ordre par le frère Corbin
W . . . . .,
permets qu'un frere |
Texte de la Lire
AUTRE MARCHE.
A la gloire du T. R. G. M.
B . . . . . permets qu'un Frere, |
|
Vit-on jamais rien de plus charmant, |
Vit-on jamais rien de plus charmant, |
|
|
Grand Cœur
indigne de foiblesse, Vrai disciple de la Sagesse, Par tout cette aimable déesse, Sçaura te garantir sans cesse, Des pièges séducteurs, Qui corrompent les mœurs. |
Grand Cœur, digne de ta Noblesse, Vrai disciple de la Sagesse, Par tout cette aimable Déesse, Sçaura te garantir sans cesse, Des pièges seducteurs, Qui corrompent les mœurs. |
A l'édition 1787, les éditeurs se sont avisés que l'air était identique à celui de la chanson des pp. 443 à 7. Cela leur a permis de ramener la chanson (texte seulement) sur la seule page 448 (avec renvoi pour l'air à la p. 443), libérant ainsi les pp. 449 et 450 pour deux autres nouvelles chansons, A un nouveau reçu et Le bonheur du sage.
La chanson sera récupérée en 1768 par la Lyre maçonne ou recueil choisi des plus jolies chansons dédiées à M. le M... de G... (ndlr : Marquis de Gages) Grand-Maître des Loges jaunes dans les Pays-Bas, pp. 171-2, sous le titre
CHANSON, à l'honneur du Très Respectable Grand Maître le M. de G.... sur la Marche des Francs-maçons
et avec l'incipit
G.... permettez qu'un Frère Franc-Maçon
(on notera - pour le nombre de pieds ? - le passage du tutoiement au vouvoiement, auquel il est d'ailleurs renoncé dès le vers suivant).
On retrouvera la chanson de la Lire en 1806 (p. 273) dans la Muse maçonne.
Tant dans les Chansons de l'Ordre de l'Adoption (aux pp. 11-12, sous le titre Même Marche aussi dédiée au G. M. par le frère Parmentier) que dans la Lire (à la p. 451, reproduite à la première colonne ci-dessous), la chanson ci-dessus est directement suivie d'une autre qui se chante sur la même partition.
Texte de l'Adoption Même Marche aussi dédiée au G. M. par le frère Parmentier Refrain Chantons tous,
soeurs, & freres, Chantons, &c. jusqu'au mot fin. Jamais de plus
séduisant bienfaits, Chantons, &c. jusqu'au mot fin. Sous ce guide prudent & sage ; Chantons tous, &c. jusqu'au mot fin. |
Texte de la Lire MEME MARCHE, Et pour le même Objet. Refrain Chantons tous,
mes chers Freres, 1. Jamais de plus
ravissans plaisirs 2. Sous ce Mentor
prudent & sage |