Noëls en dialogue du Frère Timebor
La Lire maçonne (pp. 413 à 425) et le Recueil de chansons des francs-maçons à l'usage de la Loge de Ste Geneviève (pp. 85 à 92) ont en commun deux suites de Noels.
Cette série-ci comprend 9 chansons et nous en connaissons 3 éditions :
1. la Lire (pp. 418-425), où les 9 partitions se suivent sous le titre Autres Noëls (le titre figurant à la Table est Noëls, divers couplets) ne distingue pas (sauf par des barres de fin) les chansons l'une de l'autre et les considère donc comme une chanson unique en plusieurs couplets
2. au recueil de Ste Geneviève (pp. 88-92), les partitions des 9 chansons se suivent également sans discontinuer sous le titre unique Suite de Noels en G ré sol ut par les Frere Paris et Timebor, mais la table des matières les identifie séparément (par leur incipit) sous un même chapeau :
3. aux pp. 354-7 d'un recueil que nous avons appelé le pseudo-chansonnier de Sainte-Geneviève, sous le titre Couplets sur différents airs de Noëls par le Frère Paris, on trouve les textes (sans partitions) des 8 premiers, bien séparés l'un de l'autre et avec la désignation des airs utilisés. En 9e lieu, on trouve un air qui ne figure pas à la Lire mais suit les autres dans Ste-Geneviève, Que chacun s’arme soudain
Pour la facilité, nous avons traité séparément les 9 chansons :
Incipit | p. au rec. 1 (Lire) | p. au rec. 2 (Geneviève) | p. au rec. 3 | Air |
Où s'en vont ces francs (gais) maçons | 418 | 88 | 354 | Où s'en vont ces gais bergers |
L'union fait nos plaisirs | 419 | 88 | 354 | Joseph est bien marié |
Une aimable (sage) Déesse de noble coeur | 420 | 89 | 355 | Une jeune pucelle de noble cœur |
Amis de la concorde | 420 | 89 | 355 | Or nous dites Marie |
Nous bâtissons des temples | 421 | 90 | 356 | Laissez paître vos bêtes |
Nous faisons revivre encor (Ici l'heureux siécle d'or) | 422 | 90 | 356 | Voici le jour solemnel |
De l'un à l'autre pôle | 423 | 91 | 357 | Les Bourgeois de Chartres |
Méprisons (rejetons) de nos envieux | 424 | 91 | 357 | A la venue de Noël |
Nous ne craignons guère l'enfant de Cythère | 424 | 92 |
La Muse maçonne de 1806 (pp. 264-6) reproduira (avec quelques légères modifications de forme) le texte de ces 9 chansons, qu'elle considère comme une chanson unique intitulée Autres Noëls.