Chanson des Surveillants
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Ces pages sont les pp. 18 à 21 du chansonnier de Naudot
1. Adam à
sa posterité |
2. Jabal, le
pere des pasteurs, |
3. Jamais
Neptune sur ses eaux |
4. Les
Mortels devenant nombreux, |
5. Le
mépris du divin Amour |
6. Moïse
par le Ciel guidé, |
7. Le
pacifique Salomon |
8. De l'Art
toute la majesté |
Choeur De notre
Art chantons l'excélence : |
On comparera avec intérêt cette Chanson des Surveillans du recueil de Naudot avec :
On notera également la parenté (le refrain est identique) avec deux chansons semblables entre elles : l'Excellence de l'Ordre de la Lire maçonne et une chanson du second recueil de Naudot.
On trouve la même chanson (à quelques détails près) aux pages 32-5 du recueil de Sophonople et aux pp. 4-7 du recueil de Ste Geneviefve (avec la même partition que chez Naudot).
Elle sera reprise aux Chansons pour les Santés de Le Bauld-de-Nans, avec quelques modifications au couplet 6 (dont le début devient Les Hébreux par le Ciel guidés / Firent l'Auguste Sanctuaire / Pour que l'oracle de lumière / Leur y prédît ses vérités au lieu de Moïse par le Ciel guidé / Bâtit l'Auguste Sanctuaire / Où des vérités la lumière / Par l'Oracle était annoncé) et au couplet 8 dont le début devient L'Art & toute sa Majesté au lieu de De l'Art toute la majesté).
Au recueil de la Veuve Jolly (pp. 9-13), le texte est comme chez Le Bauld-de-Nans, et la partition comme chez la Tierce. Et ce texte figurera aussi (pp. 16-20) au Recueil de Francfort.
A l'édition 1747 des Chansons Originaires des Francs-Maçons (pp. 8-11), la partition est à peu de choses près comme chez Naudot, mais le choeur est différent. Le texte est absolument identique. Il en va de même à l'édition 1749.
On la trouve aussi au recueil de Telonius.
La chanson figure également dans la partie francophone du Free-mason's vocal assistant paru à Charleston en 1807 (p. 180), mais sans le couplet 6.
On retrouvera encore la chanson beaucoup plus tard, aux pp. 153-5 du recueil d'Orcel de 1867, sous le titre La maçonnerie depuis le commencement des âges mais sans le refrain ni le dernier couplet, et avec quelques légères modifications de forme. En fait, Orcel n'est pas l'auteur de cette nouvelle version, il l'a simplement recopiée chez Marconis de Nègre, qui l'avait publiée en 1861 aux pp. 506-7 de son Rameau d'or d'Eleusis, sous le titre Architecture maçonnique.